Les mauvaises habitudes des graphistes – Part 2 : utilisation des tableaux

Panneau Tableau

Il y a quelques années, on m’a demandé de faire la traduction d’une brochure de présentation d’une voiture. Pas de problème : il n’y avait pas beaucoup de textes.

Sauf que… il y avait un tableau, à la fin du document, qui décrivait les options de ladite automobile. Ce genre de tableaux :

Et bien, le graphiste qui a fait ce document ne savait visiblement pas utiliser les tableaux, ni même les tabulations. Cette personne a fait un bloc de texte séparé pour chaque élément ! C’est-à-dire que chaque cellule était faite avec un bloc de texte. Pour un tableau de 20 lignes et 4 colonnes, il y avait 80 blocs de texte, ainsi que des filets horizontaux et verticaux.

Pour récupérer tous ces éléments, j’ai d’abord créé un tableau dans mon document InDesign. Ensuite, depuis le PDF, j’ai copié la 1re colonne et je l’ai collée dans le tableau de mon document InDesign (dans Acrobat, avec l’outil Sélection et la touche option sur macOS ou la touche Alt sur Windows, il y a moyen de sélectionner une colonne à la fois). Et j’ai fait de même pour chaque colonne. J’ai pu ainsi récupérer ce tableau.

Dès qu’il y a des éléments de textes qui doivent être alignés sur plusieurs lignes et/ou plusieurs colonnes, utilisez un tableau. Je vous renvoie à cet article : les tableaux dans InDesign.


4 Réponses à “Les mauvaises habitudes des graphistes – Part 2 : utilisation des tableaux”

  1. Bonjour,
    Des vieilles habitudes issues d’xpress 1.0 peut-être ?

  2. On peut aussi exporter le doc en word à partir de Acrobat et récupérer les éléments textes. C’est quelquefois mieux car les accents ne sont pas toujours bien gérés dans le copié depuis Acrobat.

    1. Bonne idée! Surtout que en général, on est plus habitué à Word qu’à Acrobat pour faire ce genre de manipulation.

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